La vie d'artiste awd


PIERRE FARGE, PEINTRE AMBULANT DES VILLES ET DES CHAMPS
Un livre de 64 pages, 15×21 cm, 26 illustrations couleur, 26 illustrations noir et blanc, 25 .

Le 4 septembre 1929 dans Paris-Soir
un article de Guy de la Brosse

Sait-on qu’il existe un vieux tableau du Douanier Rousseau daté de 1883 et que possède le peintre Pierre Farge ?

Ce tableau représente un des épisodes les plus tragiques de l’histoire du Petit Chaperon rouge, au moment où la fillette va être dévorée par le loup. Cette toile éclaire bien la philosophie, désormais légendaire, du douanier. Le sujet a été copié minutieusement d’une gravure, les tons sont blancs et noirs, cuits, « porcelainés ». La toile est signée, comme il convient, en blanc et en diagonale au bas du tableau, à gauche. Elle est placée au milieu des œuvres de Pierre Farge, l’ancien postier, qui s’en revient le soir, comme un paysan ou un terrassier, la veste sous le bras et, sous l’autre, le dernier site parisien qu’il vient d’exécuter.

Farge fut un grand ami de Rousseau dont il posséda longtemps le violon.

« Que dirait-il s’il connaissait son succès posthume ? »

s’exclame le survivant au contact duquel toute une atmosphère s’élève, celle « du douanier et du postier », celle de l’âme populaire qui nous a valu, au cours des âges, tous ces chefs-d’œuvre de poésie.


Épuisé.

LUCIEN GENIN, COMME VOUS NE LE CONNAISSEZ PAS
Photographie de Robert Doisneau avec l'aimable autorisation de Francine Déroudille.

Un livre de 152 pages, 15×21 cm, 78 quadris.
Par retour du courrier* contre 25€ par chèque à l'ordre de La vie d'artiste. Nous contacter à viedartisteawd@gmail.com.


Lucien Genin n'est pas peintre comme sont les peintres. Il ne s'intéresse ni aux paysages, ni aux natures mortes, ni aux portraits, ni aux nus, ni à l'abstraction...

Il s'attache au monde joyeux qui renaît sous ses yeux, à ceux qui s'étourdissent après la guerre sous les acacias de la place du Tertre. Ces gens heureux dînent, boivent et dansent à Montmartre mais aussi, vont au Moulin Rouge en chapeau claque, klaxonnent place de l'Opéra, canotent à Nogent, se baignent à Juan-les-Pins, embarquent à Marseille, fêtent le 14 juillet à Belleville et le 15 août dans le Finistère..

Genin les suit, Genin les peint.

Sa peinture porte la marque du mouvement libertaire et festif de la Commune libre de 1920. Il peint les gens qui s'amusent et peint comme on s'amuse. Il connaît aussi les crises et la guerre et porte plainte contre ceux qui contrefont ses tableaux.

Robert Doisneau le photographie dans sa chambre de Saint-Germain-des-Prés en 1953, devant son chevalet un verre de rouge à la main, six mois avant sa disparition.

Nul ne sait combien de faussaires ont été et restent attachés à son œuvre, à croire qu'il plaît, si bien qu'un authentique Genin est une rareté.

GERTRUDE O'BRADY, « VENEZ-ME VOIR, JE SUIS DEVENUE PEINTRE ! » "COME AND SEE ME, I'VE BECOME A PAINTER!"
Ouvrage 21×15 cm, 166 pages, 50 illustrations, Paris 2012. French/English bilingual edition.

Par correspondance contre 25 €, franco de port, par chèque à l'ordre de La vie d'artiste. Nous contacter à viedartisteawd@gmail.com.

« Je ne suis pas sûre que le peintre Gertrude O'Brady soit un être matériel » écrivait en 1946 une journaliste. Et peut-être, en effet, n'était-elle pas un être matériel lorsqu'elle peignait ses escadrilles célestes, sa Belle Époque imaginaire, ses surprenants feux d'artifices, ou lorsqu'elle se prit de passion pour le portrait, « le portrait de tout le monde », disait-elle.
Libre à chacun de tenter de l'imaginer, en suivant les chemins ici retrouvés de sa vie, qui passent de l'ombre à la lumière et de la lumière à l'ombre la plus sombre. Car Gertrude O'Brady avait son secret, quelque chose qui pesait sur ses épaules et qu'elle a supporté bravement, jusque au bout de ses forces.
Par moments elle envoyait la chose au diable. Alors, plus rien n'avait d'importance, si ce n'est le crayon, la plume, le geste de la main qui accomplit son tracé magique et ce visage, le sien, ou celui de l'autre, lentement transposé, élaboré, affiné... sauvé de l'indifférence, de l'oubli, de la décomposition...

In 1946, a journalist wrote "I am not sure if the painter Gertrude O'Brady is a tangible being." Perhaps she was not a tangible being when she painted her celestial squadrons, her imaginary Belle Époque, her astonishing fireworks, or when she was seized by passion for the portrait: the portrait of everyone as she called it. Everyone is free to try to imagine and follow in the footsteps of her life as they are retraced here, making the transition from shadow to light and from light to the darkest shadow. Gertrude O'Brady had a secret, something that weighed heavily upon her shoulders and that she bore bravely, until she had no strength left.
At times she found a way to overcome her problems. Nothing mattered unless it was a pencil or the hand gesture that accomplished her magic drawing. A face, her own or that of someone else, slowly transported, developed, refined... safe from indifference, oblivion, decomposition...

LUCIEN GENIN
Ouvrage édité à l'occasion de l'Exposition Lucien Genin, 16×24 cm, 41 illustrations en couleur et 4 photographies n&b, Paris 2007.

GAZI LE TATAR, FILS IMAGINAIRE ET AMI VÉRITABLE DE SUZANNE VALADON
Récit biographique de Martine et Bertrand Willot, 64 pages, 21×15 cm, 30 illustrations dont 2 en couleurs, Paris 2007.

Par correspondance contre 20 par chèque (frais de port offerts) à l'ordre de La vie d'artiste. Nous contacter à viedartisteawd@gmail.com.

Peintre, poète et mystique, Gazi le Tatar a disparu il y a une trentaine d'années en emportant ses secrets. Il vivait place du Calvaire, petite sour de celle du Tertre, la plus minuscule de Paris, appelée jadis place Sainte-Marie. D'oû venait Gazi Igna Ghirei ? Et après quels mystérieux détours était-il parvenu à Montmartre ?

Tenons-nous en à cette seule vérité : Gazi le Tatar a attendu de rencontrer sa mère adoptive, Suzanne Valadon, pour naître, à l'âge d'environ 40 ans, et vivre près d'elle le meilleur de sa vie. Gazi était d'un naturel très aimant et il aima d'un amour sincère et fidèle sa « mémère », la poésie, la Sainte-Vierge, la peinture et, bien sûr, les mystères : ceux du ciel et ceux de la terre. Si, au début des années 30, Gazi est un être « neuf » à Montmartre, un long et tumultueux passé lie Suzanne Valadon à la Butte. Elle demeure au Hameau des artistes avec son fils Maurice Utrillo, loin de son mari André Utter. Maudit trio qui n'en finit pas de se déchirer.

Il faut « être dur avec soi-même » disait Suzanne : une rude maxime, pour donner le meilleur de soi à la peinture et supporter le pire, qui fut peut-être pour elle, excepté l'amitié de Gazi, ce que lui avait réservé l'année 1934 et ce que promettait 1935.

ÉLISÉE MACLET LE DERNIER MONTMARTROIS
Ouvrage 17×24 cm, 112 pages, 97 illustrations et documents dont 69 en couleurs, Paris 2006. Bilingual edition with 43 pages in English.

Épuisé

DE SAINT-LÉONARD-DE-NOBLAT à MONTPARNASSE, NOUVELLES PAYSANNES & SOUVENIRS D'ENFANCE
par Germaine & Céline Coupet, présentés par Martine et Bertrand Willot, 13×19 cm, 336 pages, 35 illustrations noir et blanc, couverture à rabats en quadrichromie, un volume de la collection Voix d'en bas aux éditions Plein Chant, Bassac, juin 2006. 27  l'exemplaire, frais de port 2,30 .
À commander à Plein Chant, 16120 Bassac. Tél. : 05 45 81 93 26 - Fax : 05 45 81 92 83

NOUS ÉTIONS TROIS AMIS INTIMES QUI AVIONS VINGT ANS AUX ALENTOURS DE 1897, BOTTINI, LAUNAY ET MOI...
Récit biographique, 14,5×22,5 cm, 112 pages, 45 illustrations dont 24 en couleurs, Plein Chant n°80, Bassac, novembre 2005. 14 l'exemplaire, frais de port 2.30 .
À commander à Plein Chant, 16120 Bassac. Tél. : 05 45 81 93 26 - Fax : 05 45 81 92 83


Peu de livres sont aussi prenants, que ce numéro d'un charme aussi fin et aussi pénétrant, que ce numéro magnifiquement illustré de la revue Plein Chant. Il arrive en effet que l'on gagne en puissance suggestive ce que l'on n'a pas en ampleur, et tel est bien le cas ici. Surtout, il s'agit d'une évocation apportant quantité d'éléments nouveaux ou peu connus sur un sujet fort peu exploré, les années 1890-1900, vécues par un trio d'amis qui se brisera rapidement : les peintres Georges Bottini et Fabien Launay et l'écrivain et journaliste Gaston de Pawlowski. Tous trois très jeunes alors, et se mêlant aux écrivains et artistes de la seconde génération symboliste. Pawlowski ne mourra qu'en 1933, alors que Launay fut emporté par la tuberculose en 1904, et Bottini par la syphilis et la folie en 1907. C'est tout un pan de l'histoire littéraire et artistique, de l'histoire de Paris aussi, qui nous est restitué à travers le destin inégal des trois protagonistes, mêlés à leurs amis et connaissances (Fargue, Jarry, Cremnitz, Bouhélier, Lorrain, Francis Jourdain, etc.). Si Pawlowski n'est pas un inconnu, à cause de son fameux Voyage au pays de la quatrième dimension (1912), on ne saurait en dire autant de Launay, auteur de bois incisifs et de dessins acides, mais dont très peu d'oeuvres ont survécu. Plus encore, cette publication permet de mesurer l'exacte valeur de Bottini, dont c'est l'insulter et le rabaisser que de le qualifier de "petit maître". Bottini est incomparable dans ses admirables gravures sur bois, pleines d'un feu sourd, dans ses aquarelles veloutées, aux tons sépia, lie de vin et prune, d'une harmonie capiteuse si sûre et si vibrante, non moins que dans ses rares eaux-fortes, dont deux sont ici reproduites, éblouissantes : Le Cake-Walk et La Soupeuse dont s'est peut-être souvenu le premier Picasso. Chose qui n'a l'air de rien, mais si rare, il a su créer une forme à lui, personnelle et originale. Dans toutes ses oeuvres passe comme l'esprit du XVIIIe siècle, mais infiniment plus nerveux, électrique, tétanisé. En peinture, Bottini est inimitable, comme Tinan en prose, et Levet en poésie - tous deux morts jeunes comme lui. Modestement intitulé "récit biographique", l'étude de Martine et Bertrand Willot fait appel à des sources très variées, parfois inédites. Elle est à l'image même des deux peintres : vivante, fine et pittoresque. Ce numéro se lit avec une passion qu'accroissent les nombreuses illustrations en couleurs, elles aussi souvent peu connues, et les divers documents reproduits en annexe. On félicitera donc les auteurs et l'éditeur Edmond Thomas pour une publication d'une telle qualité et qui intéresse au premier chef l'histoire littéraire, qui n'est pas seulement faut-il le dire, celle des "grands auteurs".

Histoires littéraires no 25, Montmartre, Janvier-février-mars 2006.

ALPHONSE QUIZET ET SES AMIS
récit biographique de Martine et Bertrand Willot, préface de Michèle Michy Quizet, Histoire d'une vocation de Robert Rey. Ouvrage 15×21 cm, 86 pages en noir et blanc, 26 illustrations hors texte. Édition hors commerce.
MOI, JEAN FOUS
Ouvrage 15×21 cm, 128 pages, 26 planches hors texte en noir, 21 illustrations et documents in texte en noir, 27 illustrations en couleur, Paris 2004.

Par correspondance contre 20 par chèque à l'ordre de La vie d'artiste. Nous contacter à viedartisteawd@gmail.com.

Derniers ouvrages disponibles

FONTENAY DE SAINT-AFFRIQUE, MAÎTRE MIAOU
Ouvrage 15×21 cm, 64 pages, frontispice et 11 planches hors-texte en noir, 21 illustrations et documents in texte en noir. 8 planches hors texte de 13 illustrations en couleurs, Paris 2003. Coédition galerie Villain.

Par correspondance contre 20 par chèque à l'ordre de La vie d'artiste. Nous contacter à viedartisteawd@gmail.com.

ÉMILE BOYER, FOLLES ANNÉES
Ouvrage 15×21 cm, 64 pages, frontispice et 15 illustrations e documents hors-texte en noir, 5 illustrations in texte en noir. 6 planches hors texte de 12 illustrations en couleurs, Paris 2003. Coédition Galerie Villain.

Par correspondance contre 20 par chèque à l'ordre de La vie d'artiste. Nous contacter à viedartisteawd@gmail.com.

LUCIEN GENIN, L'ARTISTE, L'ŒUVRE
17×24 cm, cartonnage de l'éditeur sous jaquette illustrée, nombreuses illustrations in et hors texte en noir et en couleur, dont deux photographies de Robert Doisneau. Paris 2001. Bilingual edition with 5 pages in English.

Épuisé

BIOGRAPHIE D'UN INCONNU, DE MONTMARTRE À L'OMBRE DE SAINT-GERMAIN
64 pages, 15×21 cm, broché, couverture couleur à rabats, 20 planches hors texte en noir de photographies, documents et œuvres, Paris 1999. Par correspondance contre 20 par chèque à l'ordre de La vie d'artiste. Nous contacter à viedartisteawd@gmail.com.


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viedartisteawd@orange.fr

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